Depuis ses débuts, entre les forêts de Rouen, sa ville natale en France, et les plages du Sénégal, jusqu’aux nombreux refus essuyés dans les centres de formation avant d’exploser grâce au collectif Rising Ballers, le parcours d’Iliman Ndiaye est aussi atypique qu’inspirant.
Aujourd’hui installé à Formby, il mène une vie tranquille en dehors du football, entouré de son épouse et de leurs trois jeunes filles, dont l’aînée n’a que cinq ans.
« C’est génial ici, j’adore, » confie-t-il. « J’ai passé la moitié de ma vie en Angleterre, donc je suis très habitué à ce pays. Quand je suis revenu de France, je me suis immédiatement senti chez moi, car je connais bien l’environnement.
Ce club est incroyable, vivre à Formby aussi, donc tout va bien. Mes enfants aiment également vivre ici. L’aînée commence à comprendre un peu plus maintenant. Elles adorent me voir jouer, me voir à la télé et venir au stade, c’est incroyable. »
Iliman Ndiaye insiste sur sa motivation et sa détermination :
« Je ne joue pas au football pour le simple plaisir ou pour l’argent. Chaque fois que je joue, je veux réussir et laisser mon empreinte. »
À propos du nouveau stade, il ajoute :
« Je pense que le nouveau stade ressemble déjà à une vraie maison. Évidemment, c’est très différent de Goodison Park : c’est moderne, neuf, il a tout ce qu’il faut. On y accueille plus de supporters, et cela te donne plus d’énergie en tant que joueur. Je l’ai ressenti. Tu le ressens vraiment, surtout quand le public s’enflamme. C’est exactement ce qu’on recherche. »
Entre son quotidien familial, son attachement à Everton et son ambition de briller sur le terrain, Ndiaye montre l’équilibre et la maturité qui font de lui un joueur à suivre dans les mois à venir.
