Moussa Niakhaté : « Je suis K.-O. debout » — le défenseur sénégalais frustré après la désillusion lyonnaise

Froid de canard à Lyon, et coup de massue au Groupama Stadium. Tombé de haut dans les dernières minutes face à Toulouse (1-2), Moussa Niakhaté a vécu une soirée douloureuse à plus d’un titre. L’international sénégalais, pilier de la défense lyonnaise, n’a pas mâché ses mots au moment d’évoquer cette défaite rageante.

« Je suis un peu K.-O. debout »

Face au micro de Ligue 1+, Niakhaté a livré un témoignage lucide, teinté d’amertume :

> « Je suis un peu K.-O. debout, je ne vais pas vous mentir. J’ai encore du mal à comprendre ce qu’il s’est passé sur la fin de match. Notre performance est belle, mais la deuxième mi-temps… on va en parler entre nous. À chaud, je ne suis pas satisfait. On a été un peu suffisants et on a été punis. »

Une analyse à froid d’un joueur qui assume, sans détour, la responsabilité collective d’un revers difficile à digérer.

Frustration et blessure à la main

La frustration a d’ailleurs pris le dessus quelques minutes après le coup de sifflet final. Dans un geste d’humeur regrettable, Niakhaté s’est blessé à la main en frappant une porte dans le vestiaire.

« C’est de l’énervement quand je suis arrivé au vestiaire, a-t-il expliqué. C’est un truc bête, stupide, que je n’ai pas à faire. J’ai mis un coup de poing dans la porte et je me suis ouvert. Ce n’est rien de grave, mais c’est très stupide surtout. »

Une réaction impulsive qui illustre à quel point le défenseur sénégalais vit intensément chaque match — entre rage et exigence personnelle.

Un leader blessé mais combatif

Malgré cet incident, Moussa Niakhaté reste l’un des hommes de base du projet lyonnais. Son leadership et sa combativité en font un repère dans un vestiaire encore en reconstruction. Le joueur formé à Valenciennes et passé par Nottingham Forest a souvent été salué pour son caractère et sa capacité à rebondir.

Nul doute qu’après cette soirée glaciale, Niakhaté saura canaliser sa frustration pour revenir encore plus fort… et rallumer la flamme d’un OL qui peine à retrouver sa constance.

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