septembre 1, 2025

Real Madrid surclasse Oviedo avec un Mbappé étincelant (0-3)


Dans l’ambiance électrique de l’Estadio Carlos Tartiere, où 30 000 supporters oviedistas fêtaient le retour de leur club en La Liga après 24 ans d’absence, Real Madrid a rappelé pourquoi il reste un ogre du football espagnol. En s’imposant 3-0 face à un Real Oviedo courageux mais dépassé, les Merengues ont signé une prestation convaincante, portée par un Kylian Mbappé en feu et un Vinícius Júnior décisif. Sous la houlette de Xabi Alonso, Madrid affiche déjà ses ambitions pour reconquérir un titre de champion qui lui a échappé la saison passée au profit du rival barcelonais.
Mbappé, l’éclat d’une star
Dès la 37e minute, Kylian Mbappé a mis son empreinte sur le match. Servi par une passe lumineuse d’Arda Güler, le jeune Turc qui s’affirme comme une pièce maîtresse du projet Alonso, l’attaquant français a ajusté Aarón Escandell d’un tir croisé imparable (0-1). Ce premier but, fruit d’une combinaison fluide, a donné le ton d’une rencontre où Madrid a imposé son rythme. En seconde période, Mbappé a récidivé à la 83e minute, profitant d’une récupération haute de Vinícius Júnior pour doubler la mise (0-2). Son doublé, le troisième en deux matchs de championnat, confirme son adaptation fulgurante à la Maison Blanche.
Oviedo résiste, mais plie
Pour Oviedo, promu après une saison héroïque en Segunda, ce match face à un cador était un baptême du feu. Sous la direction de Veljko Paunović, les Carbayones ont tenté de défendre en bloc compact, avec Dani Calvo et Oier Luengo solides en charnière. Salomón Rondón, fer de lance offensif, a inquiété Thibaut Courtois à deux reprises, tandis que Kwasi Sibo a vu son tir heurter le poteau à l’heure de jeu. Mais face à la précision et à l’intensité madrilènes, les occasions locales sont restées stériles. L’entrée de Santi Cazorla, légende du club à 40 ans, à la 85e minute, a arraché une ovation au public, mais n’a pas suffi à renverser la vapeur.
Vinícius, la touche finale
Xabi Alonso, dont la patte tactique commence à se dessiner, a dynamisé son équipe en seconde période avec les entrées de Vinícius Júnior et Brahim Díaz à la pause. Le Brésilien, remplaçant au coup d’envoi en raison d’une rotation, a apporté sa percussion et sa vista. À la 90e minute, il a scellé le sort du match en concluant une contre-attaque éclair, sur une passe de Brahim Díaz, signant le 3-0 final. Ce but, symbole de l’efficacité madrilène, a éteint les derniers espoirs d’Oviedo.
Une domination sans appel
Les statistiques parlent d’elles-mêmes : 68 % de possession pour Madrid, 8 tirs cadrés contre 2 pour Oviedo, et 9 corners à 1. Malgré l’absence de cadres comme Jude Bellingham et Eduardo Camavinga, blessés, les Merengues ont affiché une maîtrise collective impressionnante. Trent Alexander-Arnold, nouvelle recrue, a stabilisé le flanc droit, tandis que Dean Huijsen, titularisé en défense centrale, a montré une maturité prometteuse aux côtés d’Éder Militão. Federico Valverde, métronome au milieu, et Aurélien Tchouaméni, impeccable à la récupération, ont verrouillé l’entrejeu.
Oviedo, l’apprentissage du haut niveau
Pour Oviedo, ce revers n’a rien d’infâmant. Face à un adversaire de ce calibre, les hommes de Paunović ont montré du cœur, mais aussi les limites d’un promu encore en rodage. Les incursions d’Haissem Hassan et Ilyas Chaira ont manqué de précision, et l’inexpérience en La Liga s’est fait sentir dans les moments clés. Ce match, malgré la défaite, reste une étape dans l’apprentissage d’un club qui rêve de s’installer durablement parmi l’élite.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *